Si ce n’est pas trop le style de la maison de verser dans l’autosatisfaction, voici une belle exception pour sortir le clairon… et l’on ne va pas s’en priver par les temps qui courent ! Alors, sonnons le glas du pessimisme pour se réjouir de la tenue – et je dirais même… de la bonne tenue ! – de ce premier grand rendez-vous de la filière événementielle, en croisant les doigts pour qu’il ouvre la voie à d’autres belles opés très prochainement… En attendant, big up à WeYou Group et LÉVÉNEMENT Asso qui se sont vraiment battus pour réussir à mobiliser, attirer et fédérer 1 850 pros du secteur qui ne cachaient pas leur joie de se retrouver, leur besoin vital de reprendre une activité au plus vite, leur envie sincère de participer à la relance globale et leur désir affiché de voir cette union sacrée autour de tout un secteur… perdurer un peu ! En tous cas, ces deux jours ont démontré la capacité des professionnels de l’organisation d’événements à mettre un œuvre une manifestation dans le respect des règles sanitaires imposées. Cette preuve par l’exemple sera-t-elle de nature à influencer les pouvoirs publics, dans le fait de cesser l’amalgame entre un rassemblement montée par des pros et un autre qui, en ne l’étant pas, jette forcément l’opprobre sur toute initiative ? L’absence de souci durant ces deux jours incitera-t-il les annonceurs à reprendre confiance vis-à-vis du présentiel et à oser réintroduire dans leur stratégie événementielle une rencontre physique maitrisée dans la limite de la jauge autorisée ? Les jours prochains vont être décisifs et, sans être utopiste ou dans le déni, il nous faut maintenant, de façon collective, mettre d’urgence en avant et valoriser tout ce qui peut participer au retour de la confiance des prescripteurs. Tenez, par exemple, avez-vous vu que le 21e congrès des infectiologues (JNI) placé sous le haut patronage du ministère de la Santé et des Solidarités vient de se tenir en présentiel, au Futuroscope de Poitiers il y a quelques jours ? Si même des spécialistes d’infections et de virus se réunissent, au motif que le besoin de se voir et de communiquer l’emporte sur le principe de précaution… Bon, je dis ça… je dis rien… ou plutôt je dis tout!