Ne cherchez plus. Si vous n’êtes pas complètement épanoui dans votre job, c’est parce que le premier a pris le pas sur le second… Si votre manager n’est pas aimé, c’est qu’il se refuse à développer son QE auprès de ses salariés et, si vous multipliez les incompréhensions avec votre équipe, c’est sûrement en raison de votre inaptitude à réguler vos émotions! Car ces émotions, regroupées sous l’abréviation QE, font une entrée fracassante dans l’entreprise qui avait plutôt veillé, jusqu’alors, à les éviter voire à soigneusement les ignorer. Formations, séminaires et tests de recrutement se multiplient dans la droite lignée de ce qui se fait depuis 10 ans aux USA, où le gourou en la matière, Daniel Goleman, a popularisé ce concept détrônant le QI. D’après lui, le quotient intellectuel n’interviendrait qu’à 20% dans la réussite d’un individu. Posséder une bonne culture générale, faire preuve de logique et être doté d’aptitudes mathématiques ne suffirait pas. La capacité à percevoir ses propres émotions et à identifier celles des autres jouerait un rôle capital. Un concept relayé dans nos contrées par l’inénarrable Jacques Séguela qui, fidèle à sa réputation de dénicheur et récupérateur de tendances, nous a concocté un bouquin sur le sujet. Quant à son application dans le domaine de la com événementielle, qui mise déjà beaucoup sur l’émotion pour toucher un public, il y a fort à parier que nous allons voir se développer plein de petits événements estampillés QE. Reste à savoir si on ne va pas, très vite, tomber dans le ridicule qu’on pourrait baptiser… le QQ !
Crédit : JC Guilloux