C’est un drôle de concept qui devrait encore en faire râler plus d’un ! Baptisé le microworking, il n’a pas, à première vue, grand-chose en commun avec son renommé cousin coworking, bien que les deux soient adeptes de nomadisme… Et si le coworking est désormais bien installé dans les habitudes des uns et des autres – tout particulièrement chez les travailleurs indépendants et auprès des générations Y et Z – le microworking est encore plus confidentiel. Mais attention… peu connu ne veut pas dire peu pratiqué… puisque vous l’avez forcément déjà expérimenté entre deux avions, sur la banquette d’un taxi, à une table de café avant un rendez-vous… Car, derrière le nom se cache l’action de rentabiliser un temps de pause, en utilisant des lieux non prévus à cet effet, pour de courtes séances de travail. Rien de neuf sous le soleil me direz-vous… sauf que désormais la pratique s’intensifie et que des lieux de transit, comme la SNCF par exemple, proposent de petits espaces gratuits et équipés afin de faciliter ce temps de pause/d’attente consacré au travail. La start-up Weem a même carrément conçu une cabine acoustique connectée qui peut être installée dans n’importe quel lieu public et devenir votre nouvel environnement de travail. Le travail justement… parlons en… car c’est bien le sujet qui fâche dans ce concept du microworking auquel certains reprochent de transformer les temps de pause en temps de travail supplémentaire tandis que d’autres lui concèdent d’être un vrai gage de liberté… sans aucun doute une question d’équilibre!