Grandes serres de Pantin, Petit Pré à Longchamp, Jardin Suspendu du Parc des Expos, Squat de l’hôtel Normandy, Ground Control, 88 Ménilmontant, Papa Cabane, Perchoir de l’est, Monsieur Mouche, Palazzo… Comme chaque année, la période estivale est propice à l’éclosion de nouveaux lieux éphémères Parisiens devenant aussitôt – par un-bouche-à-oreille supersonique – the places to be. Car, point commun entre le grand public et les organisateurs d’événements, la quête du lieu original, insolite et rare s’intensifie à l’approche de l’été ! Il faut dire que cette saison permet la multiplication de manifestations plus détendues parfaitement adaptées à ce type d’endroit. Et, ce ne sont pas les opportunités qui manquent dans une capitale recélant moult friches culturelles et industrielles, gares ou parkings désaffectés, espaces verts à l’abandon… Ces lieux sont d’ailleurs souvent investis par des collectifs d’artistes ainsi que des musiciens qui y trouvent leur inspiration créative. De quoi réjouir les organisateurs d’événements qui trouvent, eux aussi, leur inspiration en expérimentant de nouvelles formes de rencontres au sein d’univers dits alternatifs habituellement peu fréquentés par les entreprises. Mais, a contrario, l’événement peut aussi se vivre dans un lieu fermé, coupé du monde. A l’instar de ce que vient de nouveau expérimenter le performeur Abraham Poincheval. Après s’être enfermé 8 jours dans un rocher, avoir passé deux semaines dans un ours empaillé, il a de nouveau sévi en choisissant de vivre dans une statue en bois de 3,20 m de haut placée dans un parc en Haute-Garonne. Il y est resté 8 jours en ermite, semi-debout et immobile, avec pour objectif de « se retirer du monde pour mieux s’en approcher ». Chacun son lieu !