Voici venu le temps des vacances et, avec lui, celui des étrangers débarquant en nombre dans l’Hexagone. Une invasion qui devrait ravir les pros du tourisme frustrés par un CA printanier aussi tristoune que le ciel… C’est le cas des 500000 personnes travaillant dans ce secteur en Ile-de-France et s’apprêtant à recevoir – de la meilleure des façons – les Britanniques, Américains et Espagnols qui constituent le trio de tête des visiteurs étrangers dans la capitale. Il faut dire que depuis un peu moins d’un mois, une partie d’entre eux a, pour livre de chevet, le fascicule édité par la CCI de Paris et le CRT, intitulé Do you speak touriste? Dans ces quelques pages, plutôt bien faites, une multitude d’infos et de conseils pour s’approprier les codes culturels ainsi que les habitudes de nos nouveaux amis: nature des dépenses, attentes, durée moyenne de séjour, usages de politesse et… traduction de mots basiques comme bonjour, bienvenue, merci ou au revoir. Car, c’est bien là qu’est l’épicentre des reproches formulés par les étrangers… en plus du fait que nous ne serions décidément pas gracieux! Mais cela ne s’expliquerait-il pas, par le fait que nous sommes – il faut appeler un chat, un chat… – de vrais boulets en matière de langues étrangères? Un constat que faisait aussi récemment le groupe de formation goFluent-Ifop à propos de l’anglais en entreprise. Manque de pratique, pauvreté du vocabulaire, accent à couper au couteau… seraient les enseignements de ce test mystère effectué auprès de salariés des 120 premières sociétés Françaises. Si globalement ces entreprises investissent déjà dans la formation en anglais, il reste apparemment du pain sur la planche! Et, s’il est un peu tard pour devenir fluent dés cet été, on peut toujours envisager une petite session de rattrapage avec un cahier de vacances Harrap’s à potasser sur la plage. Allez… enjoy your holidays!
Muriel Chapuis
murielchapuis@legroupe-evenements.com
crédit : JC Guilloux