Alors que le Sénat vient de rejeter l’examen du PLFSS 20131, les pros de l’organisation et de l’accueil des Congrès (*) se mobilisent pour défendre la place des congrès médicaux et scientifiques en France, dans un contexte international extrêmement concurrentiel. Ils renouvellent leur demande de modification de l’article 24 ter du PLFSS 2013 en vue d’exclure les frais de congrès de l’assiette de la taxe sur la promotion des médicaments et matériels médicaux. Ils estiment que cet article vient compromettre l’équilibre à court et long terme du financement des congrès scientifiques dans notre pays, dont le modèle économique n’a pu se développer que grâce aux partenariats conclus avec l’industrie notamment pharmaceutique. Ils rappellent que l’industrie des congrès scientifiques et médicaux représente, qui plus est, un poids économique considérable avec des retombées qui sont estimées à près d’1 milliards d’euros pour la France. Les congrès scientifiques constituent près des 2/3 de l’activité congrès et contribuent ainsi très largement à l’économie de notre pays. Sans oublier que le segment des congrès scientifiques internationaux est très concurrentiel, les places étrangères – Vienne, Amsterdam, Milan et Stockholm en tête – rivalisant de politiques d’attractivité pour capter ces événements. La France doit pouvoir rester dans le top 5 des destinations de congrès. L’adoption définitive de l’article 24ter pénaliserait la place Française, et plus particulièrement l’Ile- de-France, pôle d’attraction mondial pour les congrès scientifiques.
(*) : Pierre-Antoine Gailly, président de la CCIP, Thierry Hesse, président et Matthieu Rosy, dg de FSCEF, Philippe Augier, président de France Congrès, Natalie de Chalus, présidente de Colloquium, Marc Doncieux dg d’Europa Organisation, Olivier Roux, vice-pdt de GL events, Frédéric Bedin, président du directoire du Public Système Hopscotch, Philippe Fournier, président de MCI France, Jean-Yves Durance, président et Renaud Hamaide, dg de Viparis.
