L’Association Nationale des Agences de Communication Evénementielle lance – en ce jour prédisposé – un appel (d’offres) à tous les communicants pour monter un Grenelle des compétitions. Sandrine Christon, déléguée générale, explique les raisons et les objectifs de cette initiative.
Pourquoi cet appel… symboliquement annoncé en ce jour?
« Si les appels d’offres sont un sujet de préoccupation récurrent, il y a eu, depuis quelques semaines, beaucoup de prises de parole sur ce thème. A l’instar de cette récente compétition de référencement réunissant 18 agences auxquelles on demande de fournir toujours plus… pour finalement pas grand chose, puisque seules 5 d’entre elles seront référencées et gagneront juste le droit… de concourir aux futurs appels d’offres de cet annonceur! C’est, pour les agences et les annonceurs, une perte de temps et d’énergie sans oublier l’investissement économique que cela induit. Il ne s’agit pas d’imputer la responsabilité aux uns ou aux autres, juste de constater, qu’au final tout le monde est perdant et que ce fonctionnement devient dangereux… L’ANAé estime donc que c’est le bon moment de lancer un Grenelle des compétitions. Et, nous proposons de mettre notre expertise et notre réflexion au service de ce projet collectif.»
Quels acteurs souhaitez vous avoir autour de la table?
« Dés lors que nous parlons de Grenelle, l’intérêt est d’avoir les parties prenantes de l’événementiel mais aussi, plus largement, l’ensemble des acteurs de la communication. L’idée est de mettre les acteurs du secteur d’accord sur un socle commun d’usages et, ensuite, d’ouvrir éventuellement des chantiers spécifiques aux différentes branches.»
Concrètement, comment ce Grenelle va–t-il se dérouler?
« L’idée serait de faire coordonner les travaux avec une autorité neutre. Nous sommes ainsi entrés en contact avec le médiateur de la République en charge de la relation inter-entreprises. Il est d’accord pour accompagner une telle démarche. Nous sommes convaincus que ce projet n’a de sens que s’il réunit toutes les associations professionnelles du secteur. Nous sommes résolus à y apporter notre savoir-faire événementiel pour organiser l’événement et nos réflexions pour nourrir le débat».
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