C’est vrai qu’on lui donnerait le bon Dieu sans confession à ce jeune homme souriant. Il faut dire que l’épiscopat n’a pas lésiné sur les effets, pour cette campagne de recrutement de prêtres dont tout le monde parle. Messages accrocheurs, belles gueules, petites touches trendy avec, entre autres, cet étonnant badge Jesus is my boss… Qu’on aime ou non le parti pris créatif, l’ensemble donne sans conteste un autre regard sur l’Eglise catholique, qui en a plus que jamais besoin en cette période de tourmente. Mais, si le ton de cette dernière campagne surprend, ce n’est pourtant pas la seule initiative et il semblerait que l’Eglise ait vraiment trouvé foi en la pub ! A l’instar de cette affiche 4X3, dispatchée il y a quelques semaines par le Diocèse de Nancy dans les rues de la ville, sur laquelle on pouvait lire : « En 2010, Jésus Crise. Donnez que Diable ! ». Un message surprenant destiné à récolter de l’argent pour payer les prêtres et que justifiait Françoise Penigaud, attachée de presse du diocèse dans La Croix : « Jusqu’alors, nous avions une campagne gentillette. Or, nous avons constaté que nous perdons des donateurs. Nous nous sommes dit : situons-nous en rupture, non pas pour choquer, mais pour provoquer le débat, pour que les gens s’interrogent. Or, quel meilleur message que l’humour ? ». Finalement, l’Eglise serait-elle la meilleure des élèves en ayant adopté ce précepte d’Oscar Wilde: « S’il est au monde quelque chose de plus fâcheux que d’être quelqu’un dont on parle, c’est assurément d’être quelqu’un dont on ne parle pas ». Bénie soit la com…
Muriel Chapuis
murielchapuis@legroupe-evenements.com
Crédits : JC Guilloux
C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que nous apprenons la disparition de Bernard Becker qui s’est battu, avec dignité et courage, contre la maladie. Directeur général de Comexposium jusqu’à ce que son état de santé ne l’oblige à prendre du recul, Bernard avait auparavant été président de Tarsus France, auquel est aujourd’hui lié Groupe Evénement(s). Il continuait à être très proche des salariés Tarsus qui appréciaient infiniment son contact chaleureux, sa gentillesse, sa proximité et son sens de l’écoute. C’est une grande perte pour toutes les équipes et plus globalement pour le secteur des salons dont il a été une figure emblématique et incontournable. Tout le monde pense aujourd’hui à lui et partage sincèrement la peine de ses proches.
Crédits : DR